»-. Charles Zidler, habile promoteur de lieux de plaisir, avait bâti, en 1889, à Montmartre dans un terrain vague, une salle ornée d’un faux moulin, il lui fallait une attraction pour la lancer. Ce fut le French Cancan, dansé par le Grand Quadrille, une vingtaine de danseuses et un danseur emprunté à l’Elysée – Montmartre. Tout Paris vint les voir, c’était, pour cette époque de chevilles cachées, une danse vulgairement érotique, où les filles montraient en cadence leurs dessous et peut-être un morceau de cuisse en levant la jambe jusqu’à l’👁️🗨️. Elles ne dédaignaient pas de décoiffer d’un coup de pied un gentleman trop près de la piste. Ce ne fût jamais le 🤴de Galles, mais cela eût pu lui arriver.

Le Quadrille du Moulin Rouge eut une présence et une rémanence historique qu’il ne méritait pas en lui-même. C’était un spectacle quelque peu crapuleux comme il en existait d’autres à l’époque, à l’Élysée-Montmartre ou à Mabille. Mais le Moulin Rouge bénéficia d’un agent de relations publiques petit par la taille mais grand par le talent, Henri de Toulouse-Lautrec Monfa, dit Toulouse-Lautrec. Ses affiches lancèrent le spectacle, ses 🖼️ et ses gravures assurèrent une présence éternelle au Bal du Moulin Rouge. On connaît La Goulue et Valentin le désossé de Madrid à Valparaiso, de Mourmansk à Johannesburg, de Zagreb à Tokyo. Toulouse-Lautrec en aurait été bien étonné, lui qui aurait certainement donné tout son talent pour être aimé d’une femme et pouvoir monter à 🐎. » Henri Joannis-Deberne ( Danser en société)
💙🤍❤️
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Beau tableau 🖼
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