-. Le coin de rivière que j’ai là sous les yeux, mon bon Monsieur, nous peignons sur le motif-. Ce n’est pas du tout ressemblant !- Qu’importe-. Mieux vaut en rire, n’est-ce pas… ce que je fis. Aïe, je ne sais pas copier, je ne fais que modestement prêter, aux choses comme aux gens que je croque, une vie , un 💚, une âme… L’anecdote que je vous narre, toute récente, n’est que la énième péripétie d’une pauvre barbouilleuse, moi-même en l’occurrence, sommairement installée en plein air, en compagnie d’un groupe de potes artistes-peintres, pour y PEINDRE un coin de nature. Invité à déambuler dans l’herbe verte -il s’agissait d’une journée nature organisée par notre association -, le public y a appris, que, entre autres bonheurs et misères, la météo n’est pas toujours propice, que la lumière est changeante, que la position est parfois inconfortable et l’installation sommaire. Et que l’artiste plie rapidement son matériel et décampe tout aussi vite lorsqu’une forte averse le surprend 🖌️en ✋… Et surtout que chacun-chacune interprète avec sa propre sensibilité artistique ce qu’il a sous les yeux.

L’exercice n’est pas facile, n’est pas Impressionniste qui veut et surtout qui peut, copier un paysage sur le vif est plus difficile que de s’inspirer d’une photo ou d’une image piochée sur Internet, dont le tracé est déjà défini, et la gamme chromatique fixée au préalable. C’est un exercice que j’apprécie, car il force les limites de l’imagination et de la technique. Et puis, si la toile n’est pas à ma convenance, je peux l’effacer et la recommencer, risquant, au pire, une petite blessure d’amour-propre, et au mieux une bonne leçon de peinture. Que du bonheur à PEINDRE en extérieur ! Vous pouvez d’ailleurs, dès la belle saison, me trouver à deux pas de chez moi munie de mon petit matériel, plutôt qu’enfermée dans mon atelier.

Mon conseil. Pour qui aime le grand air, le contact avec la nature… Pour qui ne redoute pas le regard d’autrui… Pour qui est capable de supporter gentiment les remarques parfois oiseuses des promeneurs ou des badauds… Solitaire, ou en petit groupe, pour une journée avec pique-nique ou pour deux-trois heures de pause bienvenue dans un monde en effervescence, l’artiste-peintre comme le barbouilleur du dimanche puisera dans l’exercice la sensation de se ressourcer, et surtout de se dépasser…
🌦💙🤍💛
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Devant une toile ou sur un coussin,
C’est toujours le vivant qui se peint.
Sans cette vie, qu’est ce donc que la peinture ?
Et qu’est ce que l’assise ?
Merci Christine pour ce rappel bienvenu.
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💗💗💗
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Une réflexion intéressante
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❤️💙❤️💙❤️
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Super
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👍🙂❤️⚘️
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