»-. Au milieu de ses pensées, Agnès s’était approchée du cimetière. Dans une rue voisine, un 🌲 magnifique, centenaire peut-être, dont elle ne pouvait reconnaître l’essence en cette saison, dominait les jardins du voisinage. Il déployait sa ramure nue dans la lumière déclinante, déjà rougeoyante à l’ouest, vers le 🏰 de Bad-Godesberg. Les 🐦 du quartier, affaiblis par l’hiver, pigeons, tourterelles et ramiers, merles impertinents, pies somptueuses, moineaux et rouge-gorges s’étaient réfugiés dans ses branches avant l’arrivée de la 🌃. À contre-jour, leurs silhouettes noires, animées, pressées les unes contre les autres, composaient une immense 👑 vivante. Au moment où Agnès passait à leur hauteur, comme s’ils avaient senti au rafraîchissement de l’air que le jour s’achevait, d’un coup, ils se mirent à chanter et à roucouler. Sur le pourpre du couchant, l’ 🌲 se transforma en un gigantesque maître de 🎶, orchestrant le concert du crépuscule.

L’approche de la 🌃 annoncée par les 🐦 précipita Agnès dans le cimetière. Le gardien lui montra d’un air de reproche son bracelet-montre. Il leva cinq doigts d’un air débonnaire. Agnès courut jusqu’à la tombe . Le marbrier avait enfin posé la stèle commandée. Elle se dressait au-dessus du muret qu’il avait édifié pour contenir le gazon qu’Elizabeth voulait sur sa tombe. Au milieu, là où l’on sèmerait cette humble pelouse, était posé un petit 💐 de feuillages lié par un brin de laine bleue. » Isabelle Hausser (La Table des enfants)
Superbe ❤
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💜💜💜
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💙💙💙
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Que c’est beau!
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ohhhhhh !
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À force de lire des extraits de La table des enfants, j’ai très envie de lire cet ouvrage. 😊 Chapeau pour le superbe tableau !
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