Allez, on s’y colle, on crée son propre nuancier !

-. Dis. Christine, pourquoi insiste-tu autant sur le rôle de la couleur dans l’art de PEINDRE ?-. Outre la mise en valeur de ton oeuvre, la couleur est la marque distinctive de ton style, en quelque sorte ta signature -. Pour se démarquer, pour se faire plaisir, pour personnaliser son tableau et présenter une continuité dans sa galerie de toiles, on crée son propre nuancier, qui définit ainsi les gammes chromatiques qui correspondent le mieux à la technique et au ressenti personnel de l’artiste. Allez, je t’explique, tu testes, tu essaies, tu barbouilles, tu persistes…

À l’usage des débutants, pour que mon discours ne reste pas un simple blablabla… On choisit un thème qui attire l’oeil, puis on définit l’ensemble de la gamme colorée, à savoir une 🎨, une association de teintes qui nuancera son prochain chef-d’œuvre. On peut, ça aide, lui associer tous les mots qui s’y rattache, tels bleu 🌃, bleu layette, rouge 🍒, jaune ☀️, jaune 🍋, bleu turquoise, etc …, En inventant des tons, des combinaisons, des humours, des occasions, des tendances, par le biais de la couleur. N’importe quel thème fait l’affaire, pourvu qu’il corresponde à son humeur du moment. J’insiste beaucoup, sans être d’ailleurs beaucoup écoutée par mes élèves, sur le choix d’un assortiment réduit, pour ne pas brouiller la composition et en faire une scène de carnaval. À bon entendeur, salut !

Mon conseil. Toujours à l’usage des débutants, mais pas que… sachant que le peintre confirmé entrepose volontiers dans un coin de sa pauvre tête tous ces éléments et sait les ressortir quand le besoin s’en fait sentir… Le nuancier, pour ne pas l’oublier sitôt l’oeuvre terminée, on le marque, par traits de 🖌️ colorés, sur une feuille de papier, à classer et conserver. On obtient, sur le plan pratique, moult effets différents, ça peut toujours servir lorsqu’on est en panne d’idée devant sa toile blanche, et surtout ça rassure. À bon entendeur, salut !