Viens chez moi, c’est là où j’habite

 »-. Tom eut l’impression d’abord qu’il venait de pénétrer dans un entrepôt. Ensuite, qu’il se trouvait dans une drôle de bâtisse qui tenait à la fois du hangar de garde-meuble, du bureau de travail et de la bibliothèque. Les murs du vestibule et de la plus grande partie du rez-de-chaussée avaient été abattus, de sorte que la porte d’entrée donnait directement sur une seule et immense pièce. Véritablement gigantesque, la salle était pleine de classeurs, de tas de journaux, de bureaux, certains croulant sous des piles de livres, d’autres jonchés de paires de ciseaux, tubes de colle et articles de journaux. Chaises, fauteuils et canapés étaient disposés un peu à la va comme je te pousse, en fonction du peu d’espace disponible entre les classeurs et les monceaux de vieux papiers.

Projet Viens chez moi j’habite chez une copine, la 🏡 de poupée

Partout, de vieux lampadaires démodés se donnaient des airs de réverbères, de halo débonnaire, et des lampes de bureau brillaient comme des 🌟 solitaires, un peu perdues dans ce capharnaüm. Tout au fond de cette grande pièce tout à fait étonnante, une table Sheraton recouverte d’une nappe blanche, repoussée contre le mur lambrissé d’acajou. À ce propos, Tom ne manqua pas de remarquer que les quatre murs de la pièce, du sol au plafond, étaient aux trois quarts couverts de rayonnages, le long desquels avaient été installés d’autres canapés de cuir, des fauteuils à hauts dossiers, des guéridons, des tables de salon éclairées de petites lampes, abat-jour vert sur pied de cuivre jaune. » Peter Straub (Mystery)

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