»-. On la trouvait dans les bars, et tous les endroits où l’on dansait. Cheveux courts, 👗 plate au genou, sautoir se balançant jusqu’à la taille, long fume-cigarette car elle fumait en public… Tout, en elle, exprimait la liberté à l’égard des usages d’autrefois. Elle vivait dans la fête permanente des années vingt. Elle et sa bande d’amis fréquentaient les bars en buvant des cocktails, ou allaient en chantant et criant dans une grosse voiture faire un pique-nique à la campagne. On avait emporté des bouteilles, les femmes se baignaient plus ou moins nues dans la rivière. Elle revenait faire la tournée des bars, le Collège Inn, La Coupole à Montparnasse, le Dingo. Puis elle partait danser charleston, shimmy, black botton dans un dancing, un appartement ou un atelier d’artiste.

Une femme a incarné la fille -jazz, une Americaine, Zelda Fitzgerald, épouse de l’écrivain Scott Fitzgerald, ami d’Hemingway qui vivait alors à Paris. – Paris est une fête – écrivait Hemingway… Mais, dans ses extravagances, Zelda gardait son élégance. L’alcool était pour quelque chose dans ces fantaisies. Et des excitants plus durs avaient cours, Modigliani les pratiquait tous, et Cocteau lutta une bonne partie de sa vie contre l’opium. L’étoile des fêtes des années jazz était la nouvelle femme, sans inhibitions. Montrant ses jambes et remuant son corps au rythme du shimmy, la fille-jazz est restée le symbole des années folles… Quant à Zelda Fitzgerald, elle survécut mal à ses vingt ans et finit internée pour schizophrénie. » Henri Joannis-Deberne (Danser en société)
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Très joli, pourtant je ne suis pas une adepte de bars
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Joli tableau 🖼 pour illustrer cette histoire
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J’adore
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