»-… Une femme rencontrait sous le đun jeune homme, dont le ton et les maniĂšres indiquaient le jeune homme de bonne famille… pour dĂ©couvrir, trop tard, qu’il s’agissait d’un garçon-coiffeur sans emploi et couvert de dettes. Dans ce jeu de faux-semblants, le masque rendait facile l’usurpation d’identitĂ© Ă des fins de sĂ©duction. C’est ce qu’explique Balzac dans une lettre Ă Madame Hanska, sa lointaine maitresse. -. Trois personnages, au moins, se font passer pour lui au Bal de l’OpĂ©ra. Elle ne devait donc pas croire d’Ă©ventuelles rumeurs de mauvaise conduite de sa part…-

Au dernier bal du carnaval, la coutume Ă©tait d’aller finir la đ Ă MĂ©nilmontant, il s’y trouvait un certain nombre de cabarets, Ă la Vielleuse, au Pot Brun, au Grand Vainqueur et surtout Le PĂšre Desnoyers. On y finissait les festivitĂ©s. Pendant toute une matinĂ©e, celle du mercredi des Cendres, jour d’entrĂ©e dans le CarĂȘme, les đ redescendaient dans un Ă©tat pitoyable, marquĂ© par une đ de dĂ©chaĂźnement et de beuverie. Les casques avaient perdu leurs plumets, certains vĂȘtements Ă©taient dĂ©chirĂ©s, des personnages boitaient car ils avaient perdu une chaussure. Les spectateurs, groupĂ©s sur les trottoirs et aux fenĂȘtres, y allaient de leurs remarques et de leurs moqueries. Les masques dĂ©guenillĂ©s rĂ©pondaient. Lord Seymour, dit Mylord l’arsouille, s’y illustrait rĂ©guliĂšrement en envoyant dans la foule des piĂšces de monnaie passĂ©es Ă la poĂȘle et devenues brĂ»lantes. C’Ă©tait la fin du Carnaval – carnem vale, adieu la viande-, et l’ouverture pittoresque du temps de CarĂȘme. » Henri Joannis-Deberne (Danser en sociĂ©tĂ©)
Le masque est la meilleure excuse pour cacher nos véritables intentions. Certaines personnes tombent trÚs facilement dans le piÚge.
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