En amicale visite sur le blog de l’un de mes abonnés, Michel pour ne pas le nommer, j’y retrouvai avec plaisir deux jolies photographies du moulin d’Alphonse Daudet. Tout comme moi, notre ami ardéchois Michel avait donc fait le pèlerinage à Fontvieille et était tombé sous le charme de ce joli témoignage provençal d’un patrimoine à la fois architectural, romantique et littéraire.
Bref, ce moulin, tout compte fait un vulgaire moulin, mais chargé d’histoire et surtout d’histoires, comment l’interpréter ? Le sujet est archi-simple, l’environnement tout aussi dépouillé… Il faut faire abstraction des touristes, car ils ne font pas partie de ma 🎨, opter pour une grande toile, et me lancer sans états d’âme. C’est un parti pris de ma part, plus le thème est dépouillé, plus le support gagne en dimensions. Le fond vaguement barbouillé, sans même tracer à la craie ou au 🖍️, j’attaque directement au 🔪, en posant en empâtement les volumes à créer, qui eux-mêmes créent le sujet. Le moulin, habilement présenté de profil par son photographe, est intéressant quant à sa perspective, que je m’empresse d’accentuer, façon barbouille. Reste le choix des couleurs. Vibrant ou camaïeu ? Pétant ou discret ? Grand bleu ou ciel nuageux ? Chaleur de plomb ou discrets rayons ? -. Voyons, voyons, il s’agit d’un moulin sous le grand ☀️, qui a des Lettres à narrer, dont la plus connue, celle de Maître Cornille, fait tourner les ailes sans 🌽 à moudre, par orgueil ou par désespoir… Un peu de bon sens, ma pauvre Christine-.

Mon conseil. Je n’utilise quasiment jamais de photos, ni les miennes car je suis piètre photographe, ni celles des autres, souvent par manque d’opportunité ou d’intérêt marqué pour le thème. Et surtout pas celles, superbes, qui circulent à l’envi sur Internet. Donc je ne sais pas faire… Donc, c’est pour moi une première, qui s’explique par les émotions ressenties en découvrant ces images, qui en appellent à la nostalgie d’une journée de visite en famille il y a bien des années, ce fut un petit moment de bonheur et de douceur. Bien entendu, j’ai demandé à Michel, en bonne et due forme, l’autorisation de les exploiter. J’eûs pu d’ailleurs, à la réflexion, zapper cette étape, il n’y aurait vu que du🔥, tant mon 🧡 et ma ✋ de barbouilleuse ont pris le dessus… et repeint façon Christine le moulin d’Alphonse photographié par Michel.
Post-scriptum. Michel l’ardéchois, Michel mon ami le photographe, ton e-mail n’est semble-il, plus opérationnel 💔, pour te faire parvenir quelques photos, notamment de l’oeuvre en cours. ❤️🩹 ?
🖤🖤🖤
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Pour une première, c’est un coup de maître… (Cornille)
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Il est bien beau ce moulin et très inspirant.
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