
-. Dis, Christine, certaines de tes toiles exploitent, à fond sans restriction, une certaine forme de naïveté. Voire de crédulité… Sans doute, est-ce plus simple à PEINDRE, plus court, moins compliqué à imaginer comme à composer ?-. Détrompe -toi-. Si c’était vraiment accessible, mes élèves de L’Atelier de peinture associatif se seraient engouffrés dans ce créneau, ainsi taxé d’art de fainéant. Hors, le style naïf répond à des critères qu’il est bon de respecter, faute de quoi tes œuvres seront supputées être, et seront, des dessins d’enfants.


La règle d’or, ne pas se prendre au sérieux, mais travailler sérieusement… Première étape, un support de bonne taille, pour justement ne pas parodier les fameux dessins d’enfants, inimitables et inimités par les grandes personnes. Seconde étape, se glisser dans la peau du personnage, à savoir, sans parti pris, laisser-aller la ✋, le ❤️ et l’imagination, ce qui suppose une bonne dose d’optimisme et de confiance en soi. Troisième étape, choisir soigneusement sa gamme chromatique, sur quelques couleurs soigneusement sélectionnées, sans mixage, sans camaïeu, ni teintes savantes ou subtiles, en gardant l’esprit ouvert, c’est alors l’👁️🗨️ qui guide et non point la raison. Quatrième étape, sur un fond plus ou moins pastel, tracer un croquis simplissime qui n’intègre qu’une seule idée, rien de compliqué, de tarabiscoté, aucun message revendicatif. Cinquième étape, prendre une grande bouffée d’air, puis un gros 🖌️ monté sur un long manche, c’est important, ça libère le geste et les inhibitions, et puis… PEINDRE. Faut-il travailler rapidement, fignoler ou au contraire laisser apparents des vides, des manques, des respirations dans la toile ? C’est selon…


Mon conseil. Car nous sommes tous différents, avec nos qualités, nos défauts, nos plus et nos moins. Le style naïf ne gommera pas les imperfections, ne fera pas l’impasse sur les bases techniques non acquises ni les fautes grossièrement chromatiques. On peut, à la rigueur, se dispenser de la perspective, encore que… les enfants la maîtrisent plutôt bien, d’une manière simple, visuelle, qui fait mouche. On peint naïf avec son 💜d’enfant, il faut et il suffit de le retrouver. Tout un chacun-chacune le possède, ce 💙 d’enfant, plus ou moins profondément enfoui… Post-scriptum-. Les enfants utilisent assez peu, sauf de façon caricaturale, les ombres et les lumières, inutile d’en encombrer votre toile. Et puis, leurs personnages sont stylisés, tandis que leurs animaux arborent moult détails, moustaches de 🐱, grands 👁️🗨️, longues pattes griffues, plumes multicolores… Pensez-y, glissez-vous dans le 🖍️d’un bambin en élaborant votre chef-d’oeuvre !


❣️
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❣️❣️❣️
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J’adorerais prendre des cours avec vous ou faire un stage🙏
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Des stages, ça, c’est une bonne idée, qu’elle est bonne cette idée ! Je vais le mettre au programme, un petit stage pour les non-adhérents…
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Extra ! Par contre vous êtes dans quelle région ? Belle journée !
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Région Poitou-Charentes, département deux Sèvres, 40km de Niort
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C’est une règle qui me plaît : La règle d’or, ne pas se prendre au sérieux, mais travailler sérieusement !
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De judicieux conseils, comme d’habitude. De bien belles toiles choisies pour illustrer le propos. 🙂
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J’aime beaucoup « clin d’oeil nippon »
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