Pimentez-vous la vie !

Pourquoi pas en commençant l’expérience au Pays basque, en la gustative compagnie des piments d’Espelette ?  »-. Le redoutable condiment a bouleversé les cuisines de ce petit village basque aux alentours de 1660. Mais la légende a transmis aux siècles sa propre version de l’histoire. Après s’être maintes fois fait chassé, un voyageur trouve enfin un foyer hospitalier. Malheureusement, la famille vit dans une grande pauvreté, et n’a plus de 🔥 pour chauffer la soupe. L’invité sort alors de son bissac une poudre mystérieuse qu’il ajoute au plat, réchauffant ainsi les papilles de l’assemblée. Avant de reprendre la route, le voyageur laisse un sachet de graines, et des instructions.

Viens chez moi j’habite chez une copine, la 🏡 basquaise

Nul doute qu’elles ont été suivies à la lettre, aujourd’hui, le moindre mur du village est chargé de grappes de piment rouge mis à sécher. Mais Espelette, c’est aussi un bourg typiquement labourdin, avec son vieux 🏰 féodal, son clocher-donjon, et chaque mercredi, son marché… aux épices. L’église, comme la plupart de ses consoeurs basques, est constituée d’une nef unique, flanquée de galeries superposées en bois. Enfin, s’il ne devait y avoir qu’un jour pour se rendre à Espelette, ce serait, bien entendu, à l’occasion de la fête du piment. Cette célébration annuelle réunit tous les habitants autour du héros de la ville, Monsieur Piment, le dernier dimanche d’octobre. » Cent Une Idées de visites en France

Suis-je le 😈 ?

Alfred de Musset, auteur et poète dramatique français du dix-neuvième siècle, plus encore que les autres dramaturges romantiques, a beaucoup mis de lui-même dans les personnages de son théâtre. C’est encore plus vrai pour Lorenzaccio, au caractère complexe, plein de contradictions, tiraillé, comme Musset, entre la tentation pour la débauche et les aspirations à la pureté, entre le vice et la vertu. Le long dialogue acte trois, scène deux, fait figure de confession, comme le prouve l’extrait suivant. Lorenzaccio, pièce située à Florence en 1537, réputée injouable, échappe aux classements par sa richesse et sa démesure. Yves Staloni, agrégé de lettres Modernes.

Diamètre 50x50cm  »J’ai vendu ton âme au 😈 », galerie Chaos

 »-. Suis-je un Satan ? Lumière du ciel ! Je m’en souviens encore, j’aurais pleuré avec la première fille que j’ai séduite, si elle ne s’était pas mise à rire. Quand j’ai commencé à jouer mon rôle de Brutus moderne, je marchais dans mes habits neufs de la grande confrérie du vice, comme un enfant de dix ans dans l’armure d’un géant de la fable. Je croyais que la corruption était un stigmate, et que les monstres seuls le portaient au front. J’avais commencé à dire tout haut que mes vingt années de vertu étaient un masque étouffant. J’entrai alors dans la vie, et je vis qu’à mon approche tout le monde en faisait autant que moi. Tous les 🎭 tombaient devant mon 👁️‍🗨️. L’humanité souleva sa 👗 et me montra, comme à un adepte digne d’elle, sa monstrueuse nudité. J’ai vu les hommes tels qu’ils sont, et je me suis dit. -. Pour qui est-ce donc que je travaille ?- » Alfred de Musset (Lorenzaccio)

La vie s’éveille

 »-. Ce dimanche de février s’annonce lumineux, serait-ce la fin de l’hiver ? Le vent a balayé le brouillard et creusé la vallée. Un air accourt de la plaine, un air tout gai, tout neuf, qui apporte sur son aile le chant joyeux des 🐓 et les tintements clairs de l’angélus. Le ciel est net, presque pur. Point de ☀️ encore, mais sa venue est certaine, à en juger par le vif éclat de la jeune lumière qui envahit le levant. Et la vie, partout, s’éveille. À Aubigny, déjà, les volets battent les murs. Un paysan, sur son seuil, graillonne péniblement à l’air humide. Dans quelque écurie, un âne, d’une voix qui s’étrangle, brait longuement au ratelier vide. Au bois, les geais volettent de cime en cime, jetant le trouble sur leur passage, avec leur voix arrogante d’incorrigibles braillards.

50x50cm Quadriptyque  » Au bord de l’eau  », galerie Les clins d’œil de dame nature

Tout près de lui, la rivière semble couler plus vite et chanter plus gaiement que d’ordinaire. La bride passe par bouffées molles sur l’eau frémissante du lavoir et dans les souples rameaux des saules qui accueillent sa caresse avec des hochements de satisfaction. Six heures sonnent à l’horloge. La voix de la cloche est bien claire ce matin, comme le ciel, comme l’eau cristalline du ruisseau qui coupe le chemin sur les cailloux lavés. Un pas naît en haut de la montée, un pas menu de petits sabots sonores, et qui va s’amplifiant très vite à mesure qu’il se rapproche. -. Tiens, qui peut descendre à heure pareille ? Quelqu’un qui vient chez nous sans doute-. Ce n’est point là le pas d’un homme, ni même celui de la Rouillotte. Serait-ce Delphine ? » Germain Rallon (L’Ouche aux brebis)

Qu’est-ce qui mijote là, dans ma cuisine ?

 »-. Diana, dans son coin, nourrissait de sombres pensées. -. Finie la facilité, il va falloir recommencer à réchauffer les mets préparés par Mrs Wedgwood, ou alors les cuisiner moi-même -. Elle ne se sentait pas à l’aise, dans sa cuisine. Elle portait un ravissant tablier de mousseline tuyauté, et s’efforçait sincèrement de plaire à Everard, mais rien ne marchait droit. Le contenu des casseroles débordait au moment où on s’y attendait le moins… ou s’y attachait avec acharnement… ou se calcinait stupidement. Une fois même elle s’était brûlé le bras contre la porte du four. Elle gardait soigneusement fermée la cuisine où, en aucune façon, ni Everard ni elle, n’auraient songé à prendre leurs repas, comme le faisaient Déborah et son mari en dépit de leurs moyens.

30x40cm  »La petite cuisine de Christine  », galerie La meilleure façon d’habiter
47x62cm  »Petit traité de cuisine selon Momo  », vendu, galerie La meilleure façon d’habiter

Parfois, pourtant, il arrivait que des odeurs de cuisine –qui sont bien différentes du fumet d’un plat préparé avec soin– entrassent avec elle dans la salle à manger. Un aspect peut-être plus déprimant de la cuisine était son côté éternel recommencement. Un tonneau des Danaïdes, aussitôt vidé que rempli. À l’inverse, par exemple d’un ouvrage d’aiguille ou de broderie, que l’on voyait croître maille après maille entre ses doigts, qui s’accomplissait, qui prenait forme et que l’on pouvait montrer. Confectionnez donc un plat recherché, issu d’une recette savante et élaborée qu’en restait-il, une heure après que vous l’eûtes déposé sur la table ? Une pile d’assiettes sales !

Projet Le shop à Mawé
120x80cm  » La toile de Pénélope  »

Épilogue. -. Voilà, je suis de retour, Madame ! Je suis venue parce que je crois que vous avez beaucoup de chagrin-. Je vous remercie, Jenny, je suis heureuse de vous retrouver, mais vous n’auriez pas dû abréger vos vacances pour moi-. J’ai eu assez de vacances, Madame, et puis j’ai été toute retournée quand j’ai entendu la nouvelle… Et euh… qu’est-ce que je prépare pour le dîner ?-. Du 🐟 ! Je pensais qu’un morceau de 🐟 frais… » Norah Lofts (Le mystère derrière la porte)

Projet 🎏 d’avril
Projet 🎏 d’avril

Rencontre dans une forêt du Moyen-Âge

 ». Par un vieux chemin herbeux, il chevauchait. Il regardait devant lui au milieu de la voie, quand il vit un jeune homme tel que je vais vous le dire. Il était grand, étrange, laid et hideux. Aucassin se trouva devant lui et eut grand’peur. -. Dieu te protège, que fais-tu ici ?-. Que vous importe ?-. Mais pourquoi pleurez-vous, et menez si grand deuil ? Certes, si j’étais aussi riche que vous l’êtes, rien au monde ne me ferait pleurer, oui. Je sais bien que vous êtes Aucassin, le fils du comte-. Je suis venu, ce matin, chasser en cette forêt, j’avais un lévrier blanc, le plus beau du monde, je l’ai perdu, et c’est pour cela que je pleure-. Comment, par le 💜 de Notre-Seigneur en sa poitrine, pleurer pour un 🐕 puant ? Maudit soit qui jamais vous estimera. Mais moi je dois pleurer et me lamenter.-Et de quoi, frère ?-

40x50cm  » Clin d’👁️‍🗨️ sur forêt  », galerie La vie rêvée des 🌲

Sire, je vous le dirai. J’étais loué à un riche vilain, je poussais sa charrue, il y avait quatre bœufs. Or voilà trois jours, j’ai perdu Rouget, le meilleur de ma charrue, et je le vais cherchant. Je n’ai mangé, ni bu, depuis trois jours passés, et je n’ose aller en ville, on me mettrait en prison, car je n’ai pas de quoi payer. De tout l’avoir du monde, je n’ai valeur que ce que vous voyez sur moi. J’avais une pauvre mère, pour tout bien elle n’avait qu’un mauvais matelas, on le lui a tiré de dessous et elle gît sur la paille nue. J’en souffre plus pour elle que pour moi, car ça vient ça va, je perds aujourd’hui, je gagnerai demain et je paierai mon boeuf quand je pourrais. Et vous, vous pleurez pour un 🐕 !-. Et que valait ton boeuf ?Sire, c’est vingt sous qu’on m’en demande-. Eh bien tiens, voici vingt sous que j’ai ici en ma bourse, paie ton boeuf-. Sire, grand merci, Dieu vous fasse trouver ce que vous cherchez -. Aucassin et Nicolette, littérature française du Moyen-Âge, treizième siècle

Au théâtre ce soir

 »-. À Athènes, la tragédie obéit à une intention pédagogique. Le spectacle est gratuit et le public, nombreux et initié, vient recevoir les leçons politiques ou morales que le dramaturge, à travers les figures connues de héros légendaires, se propose de transmettre. Cette fonction didactique va se prolonger au cours des temps, on la retrouve chez Corneille ou Racine, chez les romantiques, mais aussi dans des pièces qui véhiculent des idées, telles Cinna, Athalie, Lorenzaccio. -. Le théâtre est une chaire– écrit Victor Hugo, reprenant la leçon de Diderot, théoricien du drame bourgeois qui affecte au théâtre une fonction instructive, annonçant, par certains côtés, le théâtre dit de situation attaché au nom de Jean-Paul Sartre.

Projet Picassez-vous la tête, Jean-Baptiste Poquelin dit Molière

Le théâtre est aussi un témoignage sur la vie. -. Condamnés à expliquer le mystère de la vie, les hommes ont inventé le théâtre – nous dit Jean Giraudoux. Les travers, les malheurs, les joies de l’homme sont représentés de manière plus ou moins réaliste, plus ou moins sérieuse. C’est là que se situerait la distinction entre comédie et tragédie, la première souhaitant corriger en riant , comme dit Molière, la seconde émouvoir et ébranler. Ainsi le théâtre peut atteindre une valeur morale. La tragédie met en oeuvre des passions humaines dans le but de purger et de tempérer, selon le principe de la catharsis, définie par Aristote et revendiquée, entre autres, par Racine. La comédie peut prétendre au même effet, et Diderot réclamait pour le drame bourgeois une vertu moralisatrice née de l’émotion et des larmes. À l’inverse, mais la portée reste la même, certains ont regretté que le théâtre se complaise à l’étalage immoral des ridicules et des vices. Le public est amené, de la sorte, à prendre part à la cérémonie autrement que comme un spectateur passif, il est solidaire de sa célébration et du message qu’il transmet. » Yves Staloni, agrégé de Lettres Modernes

Paul et les 🐦

 »-. Je me lève à l’heure du ☀️, quand il commence à m’éclairer, et je ne confonds pas avec la 🌙 à l’heure inventée. J’aime voir le jour, donc je ne ferme pas mes volets. Les 🐦 me donnent des indices sur le sens du vent, et ils sont là, devant ma fenêtre dont je ne ferme pas les volets. Ils sont là, et moi aussi, et nous communiquons. Nous nous disons des choses importantes, eux avec leur vol et le sens qu’ils ont du vent, et moi après les avoir observés toute ma vie. Je comprends ce qu’ils me disent du monde. Un mouette ou un goéland a toujours le nez au vent, elle plane dans le sens du vent et elle atterrit toujours dans son sens. Jamais une mouette ne se pose vent arrière. Elle se casserait la bobine. Les mouettes, à ma fenêtre quand je suis dans mon lit, m’habillent et décident de ma journée, pas besoin d’agenda !

48x57cm  »Comment dessiner un oiseau », galerie Pour faire le portrait d’un 🐦

Il y a aussi dans le ciel de grands corbeaux. Ceux qui venaient autrefois nichaient, majestueux, mais ils ont disparu. C’est un 🐦 intelligent et sage. On ne voit plus beaucoup de corbeaux comme dans le temps, beaucoup d’autres animaux ont disparu. Les nouveaux corbeaux sont petits, malingres, ce sont des étrangers, des migrants fragiles, ils viennent d’on ne sait où. Ceux-là, la lumière artificielle des projecteurs de l’usine là-haut ne les gêne pas. Ils sont nourris par elle, alors que les 🐦 d’ici ont disparu quand elle est apparue. J’aime les rouge-gorges, ils sont habitués et viennent tout près de moi, à se poser sur moi, je peux rester un long moment sans bouger. » Paul Bedel (Nos 🐮 sont jolies parce qu’elles mangent des 🌸💐)

La bibliothèque de Constantin

 »-. En janvier ou en février de cette année -là, Constantin m’invita chez lui pour le débarrasser des livres de sa bibliothèque. Cette décision me paraissait prématurée, de fait les évènements montreraient qu’elle était anticipée d’un an, mais Constantin avait insisté. On le sentait saisi d’une urgence impérieuse, comme s’il était en train de liquider son passé pour mieux se projeter vers l’avenir. J’emmenai Alexandra, au grand ravissement de mon ami, car il s’agissait d’évaluer ce qui pouvait servir au Centre de ressources. J’étais sceptique, non que je doutasse de l’intérêt des livres accumulés par Constantin, plutôt parce que je pressentais leur état de vieillissement. Alexandra et moi nous trouvâmes devant les étagères comme des explorateurs dans les ruines d’Angkor. Nous avions sous les yeux une sorte de condensé de toute la culture occidentale, un temple érigé à une civilisation que je n’ose dire disparue.

40x50cm  »La petite bibliothèque de Christine  », galerie La meilleure façon d’habiter

Beaucoup de ces livres étaient dans des langues que nous ne connaissions ni l’un ni l’autre, le hongrois, le slovane, un peu de bulgare, et aussi le gréco -slovan, une forme dialectique du grec parlée dans certaines vallées de la slovanie et transcrite en alphabet latin. À côté de ces langues de l’est, du français bien sûr, de l’italien, de l’anglais et de l’allemand, toutes langues que Constantin parlait, ou du moins comprenait et lisait. Nous vîmes passer sous nos 👁️‍🗨️ toute la quintessence de la littérature française, britannique, allemande, italienne, même russe, et toutes sortes d’ouvrages de philosophie, de philogie et d’histoire. La bibliothèque de Constantin s’arrêtait toutefois aux portes du second vingtième siecle. Les disciplines des sciences sociales étaient peu représentées, tout comme la littérature postérieure à 1960… Les livres, quoique anciens, étaient en bon état et dégageaient une agréable odeur de vieux papier. » Julien Danodille (Vie et œuvre de Constantin Erõd)

Dialogue chromatique

30x40cm  »La 🏡 du 🦋 », galerie La meilleure façon d’habiter

En compagnie d’un peintre, le dialogue peut-il être autre que chromatique ? Ne comprenez pas, par ces propos, que toute discussion, même anodine, avec autrui, tourne autour de la peinture. Cependant, tout propos un tant soit peu profond, intéressant ou suggestif, parfois même des banalités au quotidien énoncées sur un ton décalé ou poétique entraînent chez moi des flots de lumière et de couleurs. Comme si les gammes chromatiques s’inscrivaient, par éclairs fulgurants, dans mon cerveau.. -. C’est grave docteur ?- Certes pas je l’espère, dans mon cas du moins, car je peux canaliser ce sens aigu en gagnant mon atelier pour m’y livrer à ma passion, la peinture. Et ne pas encombrer le corps médical par mes chromatiques divagations…

50x70cm  »Des goûts et des couleurs  », galerie Chemins de spiritualité
40x40cm  »Clin d’👁️‍🗨️ anglais », galerie La meilleure façon d’habiter

Les mots, les sons, les sensations correspondent ainsi, par le biais de l’ouïe, à une image, la plupart du temps vivement colorée, car je suis assez peu atteinte par le syndrome du camaïeu. Normal, me direz-vous, le mot ☀️ inspire le jaune, eau les tons bleu, guerre le noir et sang le rouge. Eh bien moi, j’ai tout faux, car ☀️ est orangé, prairie plutôt rosé au lieu de vert, les 🐎 sont roses eux-aussi et les toits des 🏡 violets, etc… Quant aux fleurs des 💐, elles prennent des teintes bleutées et fushia, largement matinées d’ocre et de marron. Curieuse sensation visuelle, à contre courant de l’imagerie consensuelle et formatée. Ce qui ne me gène d’ailleurs nullement au quotidien, j’en ai fait une alliée à qui je confie l’exécution -partielle et sous étroite surveillance- de mes toiles. Je m’en méfie un peu aussi, car mon manque de discernement chromatique, mon imagination débridée et mon absence de scrupule académique me conduiraient vite à des excès sanctionnés et par mes pairs, et par le public… 🤪🤪

40x40cm  » Ma doudou  », galerie Femmes, Femmes, Femmes
Projet La minute 🦋, l’🌲 à 🦋

Mon conseil. Faire de ses points faibles une base de départ pour fignoler son style, sa patte , sa signature, n’est-ce pas là un atout pour un artiste ? Certaines faiblesses peuvent, avec force travail et motivation, certes s’atténuer, voire disparaître tout au moins aux 👁️‍🗨️ d’un public peu averti. D’autres sont flagrantes, irrémédiables voire irréductibles, autant en prendre son parti et les exploiter. Telle cette élève de notre Atelier associatif, dont la maladresse en dessin est rédhibitoire après des années de séances hebdomadaires. Elle exploite au mieux la naïveté simplissime de son tracé… et nous livre des œuvres d’une enfantine fraîcheur… 🤪🤪🤪

50x50cm  »Le petit 🐟 Miro », galerie Faussaire
Projet Viens chez moi j’habite chez une copine

Arpenter les salles du musée du Louvre

Au musée du Louvre, tout le monde connaît, on entre par la Pyramide, à la Porte du 🦁, par la non moins célèbre rue de Rivoli. Ce que l’on connaît moins c’est l’origine historique et architecturale dudit célèbre musée parisien. Car… »-… À l’origine 🏰 fort, édifié en 1202 par le Roy Philippe Auguste, le Louvre s’est enrichi, au cours des siècles, de différentes influences. De François Premier à Napoléon, les souverains qui y ont habité ont contribué à l’agrandir, afin qu’il fasse honneur à sa fonction de Palais royal. Des visites thématiques, conduites par des architectes, permettent de découvrir les grandes étapes de l’histoire de ce prestigieux monument. Mis au jour lors des travaux de restauration de la cour Carrée, les soubassements de la forteresse médiévale sont désormais inclus dans le circuit de la visite.

30x40cm  »Mam’zelle au musée  », collection privée

Mais la renommée internationale du Louvre tient avant tout à son musée, le plus grand du monde. Si vous venez pour la première fois, le département Peinture, consacré à la peinture européenne, à partir du milieu du treizième siècle, s’impose. Vous reconnaîtrez les chefs-d’œuvre des écoles françaises, italienne, espagnole et de l’Europe du Nord, Rubens, Rembrandt, de La Tour, David, Velasquez, Piero della Francesca, mais aussi Botticelli, sans oublier Léonard de Vinci et sa célèbre Mona Lisa. Les autres département d’art du musée Antiquités, Sculptures, Objets d’art, sont tout aussi remarquables, notamment les très belles pièces consacrées à l’Égypte ancienne. » Cent Une Idées de visites en France